COMMENT DONNE T-ON LE "NOM" SELON LA LOI ?

đĄ En droit gabonais le nom est obligatoire, mais pas le prĂ©nom đ Art 93 : Tout Gabonais doit avoir un nom, auquel sâajoutera celui de son pĂšre et Ă©ventuellement, un ou plusieurs prĂ©noms. Ex : Les Punus n'aiment pas trop les prĂ©noms ... đ
đ Art 94 : Sâil le reconnait, câest le pĂšre qui choisit de donner son nom ou pas Ă lâenfant ; sâil ne lui donne pas son nom, alors lâattribution du nom se fait selon la coutume Ex : Dans certains clans du sud, NYOGA est un nom rĂ©servĂ© aux hommes ; donc un homme ne pourra le transmettre Ă sa fille. đĄ Si le pĂšre est Ă©tranger, lâenfant doit en plus du nom de son pĂšre, porter un nom gabonais donnĂ© par sa mĂšre (Art 94) Ex: AZIZET DIOUF đĄ Si le gĂ©niteur ne reconnait pas lâenfant, alors lâenfant portera le nom de sa mĂšre, ou alors un nom choisi selon la coutume. đ Art 95 : lâenfant naturel non reconnu par le gĂ©niteur portera le nom de la mĂšre, si ce nom est hĂ©rĂ©ditaire ou si celle-ci en dĂ©cide ainsi. Dans le cas contraire, le nom de lâenfant sera choisi conformĂ©ment Ă la coutume. Ex : Chez les Fangs, ADA ou MENGUE est en gĂ©nĂ©ral rĂ©servĂ© aux femmes ; donc si une femme accouche un garçon que le gĂ©niteur refuse de reconnaitre, elle peut choisir de ne pas appeler son fils ADA ou MENGUE parce ce sont des noms fĂ©minins
đĄ A tout moment, si la mĂšre lâaccepte, un pĂšre qui reconnaitrait son enfant tardivement, peut faire ajouter son nom Ă lâacte de naissance de celui-ci, oĂč substituer son nom Ă celui donnĂ© par les parents maternels. Source : Code civil
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