INTERPELLATIONS POLICIÈRES : QUE DIT LA LOI SUR LES TRAITEMENTS HUMILIANTS ET DÉGRADANTS ?

Doit-on rappeler aux Autorités gabonaises l'article 5 de la Déclaration Universelle des droits de l'homme : " Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants." ?

Doit-on rappeler à nos autorités, que notre pays a signé et dûment ratifié :

• La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (signé le 21/01/1986, ratifié le 08/09/2000)

• et même le Protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (signé le 15/12/2004, ratifié le 22/09/2010)

Enough Is Enough (lire avec la voix et l'accent de Joséphine) ; c'est ça le nouveau Gabon que l'on veut construire ? Est-ce là, la nouvelle République née du récent référendum auquel vous avez semble t-il majoritairement dit oui ?

Et pourtant? dans la nouvelle Constitution, article 3, il est écrit que nul ne peut être humilié, maltraité ou subir des traitements dégradants même en état d'arrestation ou d'emprisonnement

Quand on parcourt le Code pénal et le Code de procédure pénale, nulle part il est écrit que la  tonte de cheveux et encore moins la coiffure à l'inspiration du policier sont des étapes de la garde à vue, ou même des peines suite à des infractions ou délits.

Les personnes interpellées sont des civils et rien ne justifie ce type de traitements dégradants, et cette volonté manifeste de vouloir humilier, et ce qu'importe les faits reprochés.

Le code pénal prévoit par exemple des peines d'intérêt général, ce serait bien plus utile pour la societé que d'humilier cette jeunesse qui a déjà grandement besoin d'aide

Par ailleurs, il serait temps de mettre fin au couvre-feu, on ne peut pas maintenir aussi longtemps les gens dans la restriction et s'étonner que ça devienne insupportable.on ne peut pas maintenir aussi longtemps les gens dans la restriction et s'étonner que ça devienne insupportable.