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QUE DIT LA LOI SUR LES LIBERTÉS D'OPINION ET D'EXPRESSION ?

Petit balade sur le net, et je tombe sur une vidéo d'une commerçante gabonaise expliquant les démêlés qu'elle subie, pour s'être exprimer sur son lieu de travail, en l’occurrence, le marché de Nzeng-Ayong . Aujourd’hui, en 2023, qu’avons nous le droit de dire ? Avons nous même seulement le droit de dire quelque chose ? Si oui, quoi ? Comment ? A quel moment ? un petit bilan s'impose...



En République Gabonaise, en principe, tout un chacun dispose : - de la liberté d'opinion ; - et de la liberté d'expression.

Ce sont des droits CONSTITUTIONNELS !


Art 1er Constitution de la République Gabonaise : La République gabonaise reconnaît et garantit les droits inviolables et imprescriptibles de l’Homme, qui lient obligatoirement les pouvoirs publics : [...] 2°) La liberté de conscience, de pensée, d’opinion, d’expression, de communication, la libre pratique de la religion, sont garanties à tous, sous réserve du respect de l’ordre public ; [...] 7°) Chaque citoyen a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé dans son travail en raison de ses origines, de son sexe, de sa race, de ses opinions ;

Ce sont des droits CONSTITUTIONNELS dont chaque individu dispose dès l'enfance, pour ne pas dire dès sa naissance !


Art 4 Code de l'enfant 2019 La protection de l’enfant repose sur les principes fondamentaux ci-après consacrés par la Constitution de la République Gabonaise et les instruments juridiques internationaux portant notamment sur : - l'intérêt supérieur de l’enfant ; - le droit à la vie ; - le droit à l'éducation ; - le droit à la survie et au développement ; - le droit à la non-discrimination ; - LE DROIT A UNE OPINION ; - le droit à l'information ; - le droit à la confidentialité ; - le droit à la protection ; - le droit à la participation. Cette protection garantit les droits et libertés de l’enfant sans distinction, notamment de la race, de l'ethnie, de la couleur, du sexe, de la langue, de la religion, de l'OPINION POLITIQUE, de la nationalité, de l'origine sociale, du handicap


Art 65 Code de l’enfant 2019 L’enfant dispose d'un droit inaliénable à la liberté de pensée, de conscience, d'expression, de réunion et de religion, sous le contrôle des parents, des autres personnes ou institutions ayant en charge sa garde, dans les limites des dispositions des textes en vigueur.


En somme, dire, même publiquement "Je n’apprécie pas tel "homme politique", ou "mes conditions de travail ne sont pas bonnes" est tout a fait légitime. Il n y a ni outrage, ni injure publique, ni dénonciation calomnieuse, ni etc.


Il y a un delta entre les injures publiques ou l'outrage (notamment à l'égard des représentants de l'état, confère art 157 et suivants du Code pénal 2020), et le droit relatif aux libertés d'opinion et d'expression de chaque individu vivant sur le territoire gabonais ! Lire le post sur les injures publiques


C'est pourquoi, et ce encore plus à l'approche des élections, période propice et légitime pour exprimer son opinion, IL EST PLUS QU' URGENT DE NE PAS FAIRE DANS LA CENSURE ; car, comme l'a dit un illustre Gabonais : "Libérez la liberté" !


Sources : - Constitution de la République Gabonaise - Code pénal 2020 - Code de l'enfant 2019

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